Cyril Cornet
Traffic Manager
9/3/2023
4 min

L'impact de la crise sanitaire sur le développement des fintech

Crise sanitaire et fintech

La pandémie a fait ralentir la production et la consommation aux quatre coins du monde. Ce qui par effet domino, a eu des conséquences sur la vie économique et les marchés financiers.
La crise sanitaire a ainsi eu différentes conséquences sur l’écosystème Fintech qui œuvre sur la transformation numérique des grandes et moyennes entreprises. Et ce en répondant aux besoins des populations. Soan a compilé pour vous les différents impacts de la crise sanitaire sur les Fintech.

Un ralentissement notable au début de la crise sanitaire…

Impact 1 : Baisse des levées de fonds

En France, la crise sanitaire est apparue assez soudainement avec l’instauration d’un confinement dès mars 2020. Ce genre d’événement totalement inédit a freiné drastiquement les levées de fonds destinées à soutenir. Et à aider au développement, les startups et entreprises innovantes.
Le nombre d’opérations financières du type « levée de fonds » ont en effet baissé de 27.5 % rien qu’au mois de mars 2020. Après un premier trimestre d’ores et déjà timide. Face à une recherche de capitaux extrêmement difficile auprès des institutions financières et grandes banques. Les entreprises et start-ups Fintechs ont donc dû revoir leurs ambitions durant la première partie de la crise sanitaire.

Impact 2 : Affaiblissement des Fintech les plus jeunes et fragiles

Les jeunes entreprises qui mêlent Finance et Technologie ont subi de plein fouet les premières conséquences de la crise sanitaire.
Grâce à leur jeunesse, elles ne bénéficiaient pas toutes d’une très grande stabilité financière ou de soutiens solides de la part d’agents économiques. Elles ont donc dû, entre autre, puiser dans leur trésorerie pour survivre.
Alors qu’elles étaient, fin 2019-début 2020, en démarrage, en croissance ou même en hyper-croissance. Le contexte sanitaire dû au coronavirus les a grandement fragilisées. De nombreuses pépites françaises ou étrangères ont été contraintes de cesser leur activité, bien que prometteuse, faute de ressources suffisantes.

Impact 3 : Adaptation rapide des entreprises au contexte

Néanmoins, face à cette crise, la plupart des entreprises de la Fintech ont su réagir et s’adapter rapidement à la situation économique et sanitaire. Grâce à leur petite taille et à leur bonne connaissance du monde numérique. Elles se sont montrées agiles pour maintenir leurs activités au maximum.
Pour cela, plusieurs décisions ont été prises :

  • Passage en télétravail ;
  • Abaissement des charges non indispensables (loyers, sous-traitance…) ;
  • Interruption des recrutements ;
  • Demande chômage partiel pour une partie des salariés ;
  • Ces ajustements temporaires leur ont permis de tenir plusieurs semaines / mois avec des liquidités faibles. Puis de mieux rebondir au début de la reprise économique. Une fois les premiers mois de crise passés, les financements sont repartis à la hausse malgré un capital-risque encore assez élevé.

Impact 4 : Générosité des entreprises Fintech à l’égard des autres secteurs d’activités

Bien que mises en difficulté par la crise sanitaire et économique, certaines Fintech sont devenus acteurs du financement participatif. En effet, les établissements bancaires ne sont désormais plus les seuls organismes à pouvoir proposer des prêts garantis par l’Etat aux entreprises dans le besoin. Cette nouvelle autorisation pour les Fintech permet à la fois de faciliter la constitution de dossiers et d’assurer une obtention de crédit plus réactive.

Mais ce n’est pas tout. Les startups françaises et PME du domaine de la Fintech se sont montrées solidaires envers d’autres secteurs d’activités. Alors qu’elles-mêmes pouvaient être fragilisées. On retrouve ainsi des initiatives diverses visant à soutenir les soignants, métier en première ligne durant la pandémie.

Impact 5 : La recrudescence de l'e-commerce

En raison des confinements stricts, durant lesquels seuls les commerces de première nécessité étaient accessibles aux consommateurs, le commerce en ligne a connu une jolie croissance. La FEVAD estime cette croissance de l'e-commerce à 8,5 % en un an, pour un total de 112 milliards de chiffre d’affaires en 2020.
Ce chiffre s’explique facilement, car même après le premier confinement (et les confinements successifs), des couvre-feux ont pu contraindre les consommateurs à changer leurs habitudes d’achats et à privilégier davantage les solutions e-commerce ou click and collect.

Impact 6 : De nouvelles opportunités pour les professionnels du paiement

La crise sanitaire a également perturbé grandement (et durablement ?) les habitudes de paiement de Français et des européens. Au sein de la Fintech, les entreprises françaises spécialisées dans les solutions de paiement numériques ont pu voir leur activité se développer à vitesse grand V.
De plus, autre événement, afin de favoriser les paiements par carte bancaire « sans contact » et d’éviter les échanges de monnaies susceptibles de véhiculer les virus et germes, le plafond pour chaque paiement est passé à 50 € au lieu de 30 €.

À noter : Alors que les retraits ont connu un court pic à la mi-mars 2020, ils ont ensuite chuté jusqu’à -85 % au début du confinement. Depuis lors, ce type de moyen de paiement n’a pas retrouvé son niveau d’avant crise. Les organismes bancaires envisagent à l’heure actuelle de réduire le nombre de distributeurs de billets pour réagir à cette impopularité.

Impact 7 : Démultiplication de l’utilisation des services digitaux en B2C et B2B

Face à la fermeture des banques durant les confinements et aux difficultés de réaccueillir les clients dans le respect des mesures sanitaires, de nombreux établissements bancaires ont développé leur offre sous le signe de la transformation digitale. Le but : proposer des solutions de gestions de comptes, d’assurance vie, de prêts… en ligne via des sites internet ou des applications mobiles.

Bien que certaines de ces solutions existaient déjà avant la crise, elles ont été totalement repensées pour répondre aux besoins des clients qui souhaitent gérer leur argent en toute autonomie. De plus, alors qu’elles étaient plutôt réservées aux clients particuliers (B2C), les nouveaux services financiers développés par les Fintech en collaboration avec les grands groupes bancaires s’adressent désormais aux clients professionnels (B2B).

Conclusion

Pour conclure, on peut dire que la crise sanitaire et économique qui a touché le monde entier depuis début 2020 n’a pas eu un effet aussi néfaste sur les entreprises de la Fintech que sur d’autres entreprises. En effet, à défaut d’une crise à proprement parler, on a plus fait face à un phénomène d’accélération du secteur Fintech.
Soan, start-up issue de la Fintech et membre de France Fintech et French Tech, est parvenue à maintenir son activité face aux rebondissements induits par la pandémie de Covid-19. Nous en avons d’ailleurs profité pour améliorer notre offre existante pour répondre toujours mieux aux besoins des pme, tpe et grandes entreprises… en recherche de solutions pour leur facturation, le paiement de leurs fournisseurs et le suivi des créances clients.
Découvrez sans attendre, l’offre Soan !

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