Cyril Cornet
Traffic Manager
9/3/2023
4 min

La notion de sécurité concernant le partage des données bancaires

Le RIB : La carte d’identité d’un compte bancaire

Le RIB ou le Relevé d’Identité Bancaire est un document transmis par la banque. Il contient l’ensemble des données bancaires d’une personne. Il est souvent considéré comme la carte d’identité d’un compte bancaire courant.

Avec le RIB, il est donc possible de fournir ses coordonnées bancaires sans risque d’erreur. Celui-ci est par ailleurs nécessaire pour effectuer des virements pour payer un prestataire, un remboursement ou se faire payer.

Pour que le compte bancaire soit parfaitement identifié, différentes informations obligatoires et références bancaires sont indiquées sur le RIB :

  • Les coordonnées personnelles du titulaire : Nom et prénom ou raison sociale ;
  • Le nom de la banque et de l’agence dans laquelle le compte est ouvert ;
  • Le numéro de RIB : Le code banque (composé de 5 chiffres), le code guichet (composé de 5 chiffres), le numéro de compte du titulaire (composé de 11 chiffres) ainsi que la clé RIB à 2 chiffres ;
  • IBAN à 27 caractères : Représente l’identifiant international du compte bancaire. Il commence par les 2 codes du pays : pour la France, ce sera FR ;
  • Et le code BIC composé de 8 ou 11 caractères. C’est le code international de l’établissement bancaire.

Il peut aussi figurer votre adresse postale (si vous êtes titulaire du compte bancaire) et celle de la banque.

Lors de l’ouverture d’un compte bancaire, le RIB est créé automatiquement avec vos informations personnelles.

Pour se procurer un RIB, il vous suffit de vous rendre sur votre espace personnel de votre banque ou si vous avez un chéquier. Il se retrouve à la fin du carnet.

Peut-on prélever de l’argent avec un RIB ?

La réponse est oui et non. Mais pas de panique, nous vous expliquons pourquoi juste en dessous.

En effet, pour prélever de l’argent sur le compte bancaire d’une personne (physique ou morale), le RIB est nécessaire. Mais pas que, un mandat de prélèvement est indispensable. Il s’agit d’une autorisation qui doit être signée par la personne prélevée, et donc, avoir son accord.

Il y a risque d’escroquerie, si une personne malveillante a accès à d’autres documents essentiels. Comme la pièce d’identité et peut ainsi usurper votre identité.

Avec vos informations personnelles, cette personne peut alors réaliser des achats sur internet ou des prélèvements SEPA sur votre compte bancaire sans votre consentement.

En revanche, il faut être vigilant face aux risques de phishing. Cette méthode de piratage est répandue. Vous recevez sur votre adresse e-mail, une demande de paiement d’un pirate se faisant passer pour une banque, un fournisseur ou un organisme public comme les impôts. Il vous demande de renseigner les coordonnées bancaires de votre compte. Souvent à l’aide d’un modèle de lettre ou courrier qui paraît officiel.

Suite à cela, vous payez une fausse facture en vous demandant de faire un virement sur un faux RIB. Et parfois simplement si vous cliquez sur le lien de paiement dans l’email. Vous pouvez télécharger des logiciels malveillants sur votre ordinateur qui vont faciliter les arnaques.

Partager les coordonnées d’une carte bancaire

Plus risqué que le RIB, partager ses codes de carte bancaire est une erreur que beaucoup font. La fraude à la carte bancaire est une pratique qui se répand de plus en plus. Il faut donc être vigilant.

En effet, avec les codes ainsi que la date d’expiration et le cryptogramme visuel. Une personne malveillante peut réaliser un grand nombre d’achats sur internet.

Désormais, pour valider un achat sur internet, de nombreux sites ont changé leurs processus. La connexion est sécurisée et l’identification 3D sécure (qui vous redirige vers votre banque) est obligatoire. À noter que 97 % des sites internet disposent de cette sécurité. Si cela n’est pas présent, ne rentrez pas vos informations.

Si le site est sécurisé, vous devriez voir apparaître un petit cadenas. Celui-ci indique que vos coordonnées bancaires envoyées sont cryptées.

Pour éviter ce type d’arnaque, ne communiquez jamais vos numéros, date d’expiration et cryptogramme de sécurité à quiconque, ce sont des informations confidentielles.

La fraude en chiffres

1,28 milliard d’euros se sont évaporés des comptes bancaires des Français en 2020. Soit en raison d’un chèque volé ou détourné, d’une fraude à la carte bancaire ou bien d’un virement émis à leur insu. Selon le dernier Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France.

Le chèque reste le moyen de paiement le plus fraudé du fait du montant élevé des transactions réalisées par les voleurs : 2 438 € en moyenne. En comparaison, le montant moyen des fraudes à la carte bancaire est de 63 €.

En revanche, les détournements par carte bancaire représentent une majorité des transactions frauduleuses ; 473 millions d’euros ont été dérobés en 2020.

Cela s’explique par le fait que les fraudeurs utilisent des petites sommes pour ne pas se faire prendre. De plus, avec le paiement sans contact jusqu’à 50 euros. Il est possible de faire des achats de petites sommes sans que les propriétaires s’en rendent compte tout de suite.

Comment se protéger d’une utilisation frauduleuse ?

Il arrive souvent que les entreprises transfèrent leurs coordonnées bancaires par e-mail ou directement sur les factures.

Les fraudeurs utilisent de plus en plus de méthodes pour pirater vos coordonnées bancaires.

Pour éviter toute utilisation frauduleuse, nous vous conseillons de vérifier régulièrement votre compte en banque. Si vous constatez un prélèvement douteux, informez votre banque et faites opposition ou constatez l’ordre de paiement.

Pour se protéger et éviter les arnaques, voici quelques bonnes pratiques :

  • Analyser régulièrement ses comptes bancaires ;
  • Éviter les prélèvements automatiques ;
  • Lister les créanciers autorisés à prélever de l’argent sur un compte ;
  • Établir une liste noire des créanciers pour bloquer les prélèvements.

Ou vous pouvez simplement passer par le virement sans IBAN.

Qu’est-ce que le virement sans IBAN ?

Certaines technologies proposent des moyens de paiement qui ne nécessitent pas d’IBAN.

C’est le cas chez Soan, en effet, dès lors que vous avez édité votre facture. Vous pouvez procéder à une demande de paiement en seulement un clic.

Dès l’instant où les informations essentielles sont remplies, la demande de paiement est envoyée. Votre client reçoit une notification sur le canal choisi (adresse e-mail, messages, etc.).

Pour votre client, la transaction est également simplifiée. En effet, dès qu’il reçoit la demande de paiement, il se connecte sur son espace bancaire personnel. Et le tout sans quitter l’interface Soan ni de navigateur internet.

Une fois qu’il a vérifié les informations émises, il lui suffit via un clic de confirmer le paiement et d’effectuer le virement, le tout, en toute sécurité et sans rentrer d’IBAN.

Vous pouvez accéder à votre espace personnel Soan à tout moment pour vérifier les paiements qui ont été effectués et voir en un clic tous vos encaissements clients.

Quels sont les avantages du virement sans IBAN ?

En premier lieu, le virement sans IBAN permet de gagner du temps sur la gestion de votre trésorerie. En effet, avec Soan, vous pouvez envoyer des demandes de paiement n’importe où et n’importe quand. Vous avez la main sur votre trésorerie.

De son côté, votre client gagne du temps, puisque les transactions bancaires sont simplifiées. Il a juste à vérifier les informations et à payer en un clic.

De plus, vous ne communiquez pas vos coordonnées bancaires. Comparé à un virement classique où vous deviez transmettre votre RIB, qui bien souvent se retrouve égaré ou transmis à la mauvaise personne et en plus, cela allonge la durée de paiement.

Le virement sans IBAN (via la technologie Open Banking) permet juste de renseigner les informations dans un espace sécurisé et les transferts d’argent se font sans difficultés.

Également, passer par le virement sans IBAN permet d’avoir des paiements sécurisés. Tous les ordres de virement sont confirmés avant le transfert d’argent.

Les données personnelles sont protégées par les directives RGPD.

Le changement qui a lieu depuis quelques années autour des moyens de paiements est bénéfique, mais il n’est pas sans risque. Les risques d’arnaque et d’escroquerie existent si vous n’êtes pas prudent avec le type d’informations que vous partagez en ligne.

Pour conclure

Pour éviter de mettre votre entreprise à risque, quelques bonne pratiques sont à respecter.
Favoriser le virement sans IBAN grâce à des plateformes telles que Soan qui permettent de se faire payer en un clic sans entrer de RIB. Vérifiez toujours l’expéditeur de documents officiels réclamant des informations confidentielles type courrier ou lettre des impôts. Soyez particulièrement attentif lorsque l’on vous demande une autorisation de prélèvement sepa. Et ne cliquez pas sur les liens dans les emails dont vous n’arrivez pas à identifier le destinataire.

Enfin dernier point important, formez votre équipe aux bonnes pratiques en matière de sécurité bancaire ! Si certains membres de votre équipe sont habilités à effectuer des actions de paiement à votre place. Comme envoyer un chèque à un fournisseur, transmettre un RIB ou BIC de votre entreprise en ligne etc… ils sont susceptibles de se faire avoir par une escroquerie visant votre entreprise.
Donc formez-les pour qu’ils soient conscients du changement en matière de normes de sécurité, familiarisez-les avec les arnaques possibles et donnez-leur un modèle de vérification à faire avant d’envoyer une réponse ou de transmettre une information en ligne.
N’oubliez pas qu’une arnaque vise souvent le maillon le plus faible de votre équipe, donc mieux vos collaborateurs seront préparés, moins vous prendrez de risque.

Ces bonnes pratiques vous permettrons de pouvoir être payé en toute sécurité et de gagner du temps et de la tranquillité d’esprit.

Soan, la solution de gestion financière qui vous accompagne au quotidien.

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