Escompte

Qu’est-ce que c’est ?

L’escompte est une réduction attribuée grâce à un paiement effectué avant la date d’échéance. En d’autres termes, c’est l’inverse des pénalités de retard !

Plus votre client paye vite votre facture, plus il est récompensé, ce qui va lui permettre de payer la facture moins chère que celle prévue initialement. Et ce, pour le plus grand bien de votre comptabilité.

Donc, en renforçant votre relation avec vos clients, vous mettez toutes les chances de votre côté pour être crédité dans les délais !

Vous faire payer comptant ou sous un nombre de jours réduit améliore votre trésorerie et votre capacité d’investissement de manière considérable. En offrant une réduction en vue d’un encaissement rapide, vous préservez votre trésorerie et assurez la pérennité de votre entreprise.

Les retards de paiement, les impayés et les décalages de trésorerie ne seront plus qu’un lointain souvenir.

Comment se calcule le montant de l’escompte ?

Lors de la mise en place d’un escompte, c’est vous qui choisissez le montant de la réduction et le délai maximum pour en profiter. Bien-sûr, c’est 100 % personnalisable !

Une fois ces deux éléments déterminés, si votre client (donc le débiteur) paye la créance dans les délais prévus pour profiter de l’escompte, le pourcentage choisi sera déduit de la facture.

Exemple : Vous facturez votre client 200 euros. S’il règle la facture sous 5 jours, vous décidez de lui faire profiter d’une réduction de prix de 5 %. S’il respecte ces délais, alors il paiera seulement 190 €.

Différence entre l’escompte commercial et l’escompte bancaire :

Bien souvent, les deux termes sont confondus. L’escompte dont nous parlons plus haut correspond à l’escompte commercial.

L’escompte bancaire (aussi appelé escompte financier), se définit par une opération de crédit à court terme. Il permet à une entreprise d’encaisser le montant de la facture immédiatement sans avoir à attendre son échéance. Cela permet d’avoir une avance de trésorerie et donc de subvenir aux besoins de trésorerie avec de la liquidité.

Cet escompte permet à un chef d’entreprise d’obtenir des liquidités auprès de sa banque. D’autre part, le banquier ne rachète pas la créance, mais verse au créancier une somme correspondant au montant de l’effet de commerce, moins une commission. Au cas où la créance est impayée à la date d’échéance ou en cas de délai de paiement, la banque prend des mesures strictes et peut se retourne vers le créancier.

L’effet de commerce correspond à un titre négociable équivalent à un moyen de paiement. Les deux principaux effets de commerce qui peuvent être portés à l’escompte sont la lettre de change et le billet à ordre.

Cette action (aussi appelée remise à l’escompte) se met en place par l’intermédiaire de la banque. Pour rendre cela possible, l’entreprise cède sa facture à la banque qui en devient propriétaire. Cela permet de réduire le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) de l’entreprise.  

Ici, il faut prendre les frais bancaires en contrepartie.

L’alternative à l’escompte

L’affacturage : les banques conseillent aux entreprises d’utiliser l’affacturage. Elles financent l’entreprise dès l’émission de la facture. C’est une technique de financement et de recouvrement de créances mise en œuvre par les entreprises et qui consiste à obtenir un financement anticipé et à sous-traiter cette gestion à un établissement de crédit spécialisé : laffactureur.

Soan, la solution de gestion financière qui vous accompagne au quotidien.

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